Moi, Fabienne B., mauvaise fille
Fabienne Bichet Véronique Blanchard
Un récit d’émancipation à l’écriture brute, viscérale.
« Je suis née pour un destin tragique. Je vais tout connaître : abandon, violences, injustices. Je vais frôler la mort et pourtant, ma vie vaut d’être vécue. »
Ainsi commence l’extraordinaire récit de Fabienne Bichet qui a enduré toutes les formes de la violence patriarcale et institutionnelle : inceste, viols, enfermement, séquestration. Abandonnée à sa naissance en 1956, placée en famille d’accueil, reprise par sa mère puis baladée par les services sociaux au sein de divers pensionnats, Fabienne est enfermée à l’âge de 14 ans au Bon Pasteur de Toulouse, terrible congrégation religieuse dont elle ne sortira qu’à sa majorité. Sa toute nouvelle liberté reste pourtant marquée par un continuum de violences extrêmes.
C’est son goût immodéré pour la liberté et son indocilité frondeuse qui lui permettront de s’élever contre ce destin de « mauvaise fille » et de dessiner une trajectoire inattendue dans le milieu de la course automobile et du cinéma. Cette survivante est une combattante, parvenue à transformer une expérience éminemment douloureuse en un manifeste de résistance et d’optimisme.
Postface de Véronique Blanchard